60- Le language universel de la règle d'or!

Publié le par ArînaLise

or

Le langage universel de la règle d'or

Les phrases suivantes démontrent que l'universelle "règle d'or" prévaut dans toutes les religions, et montrent que

nous reconnaissons tous le besoin de pratiquer l'innocuité dans tous les aspects de nos existences. 


Christianisme

"Ainsi tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux: car c'est la loi et les prophètes." 

(Mathieu 7 : 12)

Islam

"Aucun de vous n'est digne de se prétendre croyant s'il ne désire pour son frère ce qui est bon pour lui-même." 

(Sunna)

Judaïsme

"Ne faites pas à vos semblables ce qui vous semble haïssable, voilà toute la loi, le reste n'est que commentaire." 

(Talmud, Shabbat 31a)

Bouddhisme

"N'offensez pas les autres, de sorte que vous ne soyez pas offensés."

(Udana-Varga 5 : 18)

Taoïsme

"Considérez le gain de votre voisin comme votre propre gain; et la perte de votre voisin comme votre propre perte." 

(T'ai Shang Kan Yin P'ien)

Brahmanisme

"Votre devoir le plus important consiste à ne pas faire aux autres ce qui vous causerait de la douleur si on vous le faisait." 

(Mahabharata 5 : 1517)

Confucianisme

"La règle de conduite de la bonté incarnée est certainement de ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas que l'on vous fasse." 

(Analectes 15s : 23)

Zoroastrisme

"Seul celui qui a un bon naturel s'abstient de faire aux autres ce qui n'est pas bon pour lui." 

(Dadistan-i-dinik 94 : 5)   

or 4

Résumé 

Cet ouvrage est le premier livre en langue française qui ait jamais été consacré à cette maxime morale universelle (« ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse »), attestée dans toutes les cultures et religions du monde depuis le Ve siècle avant Jésus-Christ, depuis Confucius, le bouddhisme et l’hindouisme, l’Égypte ancienne, la Mésopotamie, le mazdéisme, la Bible et enfin l’islam. Elle joue un rôle majeur dans l’histoire de la pensée chrétienne où elle est considérée comme l’expression de la loi naturelle. Luther et les réformateurs lui accordent une place éminente dans leur prédication. Elle devient un argument majeur des Quakers contre l’esclavage au XVIIe siècle.

L’ouvrage analyse les différentes formes que peut prendre cette maxime et dissipe les malentendus qu’elle peut engendrer. Il décrit son extension géographique et ses avatars dans la pensée morale occidentale. Il met en évidence le paradoxe de son statut dans le christianisme : maxime de la loi naturelle dans toute la tradition, mais, dans l’enseignement de Jésus, exigence d’un amour qui va jusqu’à l’amour des ennemis. Enfin l’auteur analyse les fondements anthropologiques de son fonctionnement, prenant sa source dans l’empathie naturelle et son efficacité dans l’injonction qui nous pousse à nous mettre à la place de l’autre et à « renverser les rôles ».

Au Cerf éditions

image-oiseau-petit.jpg

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article